Les années 1980, l’insoutenable légèreté au Centre Pompidou

Flash back ! En mélangeant des oeuvres très connues avec celles qu’il faut redécouvrir, cette exposition pas cliché nous téléporte dans l’ambiance des années 1980. Considérée comme l’apogée du postmodernisme, cette décennie insaisissable et fantasque est cruciale pour la photographie. Autour d’institutions et de collections photographiques majeures, un élan nouveau voit le jour. Souvent très « pictorialiste », cette nouvelle photographie est étroitement liée à l’accessibilité de la photographie en couleurs de bonne qualité, les possibilités offertes par le grand format ou encore l’instantanéité du Polaroïd. La rencontre de ses nouveaux moyens de production crée un paradoxe : les réalisations ouvertement anti-documentaires s’avèrent tellement conformes à la réalité dont elles sont issues qu’elles en sont finalement la plus fidèle représentation. Mise en scène réaliste ou fantaisiste, pastiche ou encore détournement de décor, les oeuvres choisies signées Jean Paul Goude, Martin Parr ou encore Pierre et Gilles, entreprennent pour la plupart la critique de le la culture et de la société et reflètent l’ordre géopolitique et économique d’une époque. JR.

« Les années 1980, l’insoutenable légèreté », jusqu’au 23 mai 2016 au Centre Pompidou

A moins de 20 minutes de l’hôtel Fabric
Place George Pompidou, Paris 4ème

Ouvert tous les jours de 11h à 22h et le jeudi jusqu’à 23h
www.centrepompidou.fr

Crédit photo : Agnès Bonnot / Agence Vu - Les années 1980, l’insoutenable légèreté au Centre Pompidou Paris